Au terme de la période d’alternance, la finalité est l’embauche du jeune professionnel formé. Si l’employeur a pu organiser un tutorat efficace et si l’alternant a satisfait à ses engagements (assiduité, curiosité, motivation, etc.), tout est en place pour que l’entreprise embauche définitivement le nouveau collaborateur, désormais complètement opérationnel et déjà bien intégré.

Une alternance réussie débouche ainsi sur une opération gagnant/gagnant pour l’entreprise et l’alternant.

1. Signer un nouveau contrat d’alternance

Par exemple, un alternant ayant obtenu un BTS, peut vouloir continuer son cursus pour obtenir une licence pro, et au-delà un master.

Le renouvellement du contrat est également possible si l’alternant n’a pas obtenu la qualification visée en raison d’un échec aux examens, d’une maternité, d’une maladie, d’un accident du travail, ou d’une défaillance de l’organisme de formation. Dans tous les cas, une condition s’impose : ne pas avoir dépassé la limite d’âge (29 ans révolus).

2. Signer un CDD de droit commun

En fonction de la visibilité dont dispose l’entreprise et des tâches à accomplir, celle-ci peut proposer un contrat à durée déterminée. Rappelons que la signature d’un CDD n’est possible que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire. Le CDD ne peut avoir ni pour objet, ni pour effet, de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente.

3. Signer un CDI de droit commun

C'est la conclusion la plus heureuse d’un contrat par alternance. Le CDI signifie que l’entreprise a trouvé et formé le professionnel dont elle avait besoin. Il signifie aussi qu’un jeune est entré avec succès et durablement dans le marché de l’emploi.