Quelle est la différence entre un chargé d’études statistiques et un data analyst ? Aucune ! Le second est la nouvelle dénomination du premier. C’est le métier que Flore a choisi d’exercer dans une société d’assistance. Après un DUT et une licence pro en alternance, Flore a signé un CDD puis un CDI en tant que chargée d’études statistiques au service reporting et analyse opérationnelle. Sa mission ? « Contribuer au pilotage économique et opérationnel du groupe via la fourniture d’analyses statistiques. ». Le data analyst accompagne également « le client ou le commerce dans la mise en place de nouvelles activités, de nouveaux services ou outils ». Flore résume : « Je jongle entre la demande d’analyses et l’avancée des projets. »

Si le goût pour les chiffres et l’analyse est indispensable, le chargé d’études statistiques doit aussi « être rigoureux, organisé, réactif et savoir s’adapter », souligne Flore. Des soft skills qui s’acquièrent sur le terrain, en pratiquant. En parallèle, les outils techniques et logiciels, « sont vus en formation ». Les profils les plus divers peuvent donc prétendre à devenir data analyst dans le secteur de l’assistance, où les perspectives d’évolution sont réelles. Flore, quant à elle, ambitionne de devenir responsable d’études statistiques.

Originaire de Belgique, Xavier, qui a longtemps vécu en Angleterre, est parfaitement bilingue français-anglais. C’est cette compétence qui, il y a vingt ans, l’a conduit « un peu par hasard » à devenir chargé d’assistance bilingue au sein d’un grand groupe de services et d’assurance. Grâce aux opportunités d’évolution et au développement de l’entreprise, Xavier a gravi les échelons : de MT manager sur le plateau d’assistance à planificateur et, aujourd’hui, à responsable planification. Xavier est aux commandes d’un vaste ensemble : un plateau d’assistance, ce sont 300 collaborateurs en basse saison et plus de 500 l’été ! Le tout fonctionnant 24h/24. Le rôle du planificateur est donc essentiel : c’est lui qui a la charge de « planifier le bon nombre de personnes au bon moment pour répondre à nos clients et leur fournir la qualité de service attendue », explique Xavier, qui dirige une équipe de trois personnes. Sa journée type ? « Contribuer à gérer le pilotage de l’activité pour rendre les services opérationnels mais aussi travailler des projets de fond, comme, par exemple, aider le service marketing à répondre à un appel d’offres ».

Au cœur du système, son service collabore avec tout le monde, des RH aux finances. Une chance pour Xavier, qui apprécie la diversité des missions. Il n’existe pas de profil type pour se lancer dans la profession. Outre quelques compétences techniques basiques acquises en formation, ce sont la capacité d’analyse, la rigueur et l’organisation qui rendent le planificateur efficace. C’est pourquoi l’alternance reste le modèle idéal pour se former au métier.